Réagissant aux informations indiquant qu’une enquête espagnole portant sur le logiciel espion Pegasus de l’entreprise israélienne NSO Group, qui aurait notamment été utilisé pour pirater les téléphones du Premier ministre et d’autres ministres espagnols, a été suspendue en raison de l’« absence de coopération » de la part d’Israël, Donncha Ó Cearbhaill, responsable du Security Lab d’Amnesty Tech, a déclaré :

« Cette absence de coopération de la part des autorités israéliennes dont il est question concernant une enquête pénale menée par la justice espagnole est symptomatique de l’impunité qui entoure l’utilisation à mauvais escient des logiciels espions et des technologies de cybersurveillance. Le simple fait que les autorités israéliennes s’abstiennent de communiquer avec les plus hautes juridictions pénales espagnoles démontre la totale inadéquation des prétendues voies de recours liées aux violations perpétrées par le secteur des logiciels espions.

Cette affaire met également en évidence les lacunes et le laxisme de la réglementation internationale concernant les systèmes de cybersurveillance

Donncha Ó Cearbhaill, Amnesty International

Espagne. L’« absence de coopération » de la part d’Israël concernant l’entreprise éditrice du logiciel espion Pegasus met en évidence l’impunité