Uncle Pabai et Uncle Paul assignent le gouvernement australien en justice pour protéger leurs terres, leur culture et leur communauté contre le changement climatique. Signez notre pétition et exhortez le Premier ministre australien à prendre des mesures immédiates en faveur du climat.
Quel est le problème ?
Uncle Pabai et Uncle Paul sont des dirigeants autochtones du peuple Guda Maluyigal, dans les îles du détroit de Torrès, la région la plus au nord de l’Australie. Pendant des milliers d’années, leurs ancêtres ont vécu sur ces îles. Aujourd’hui, en raison du changement climatique, leur mode de vie, leurs systèmes de connaissances traditionnels, leurs pratiques culturelles et leurs connexions spirituelles, transmis de génération en génération, pourraient être perdus à jamais. L’élévation du niveau de la mer est chaque année plus destructrice : elle érode les plages, détruit les sites culturels sacrés et les cimetières où reposent les ancêtres, ravage les potagers, et menace les infrastructures des îles.
Uncle Pabai et Uncle Paul ont décidé de saisir la justice, en arguant que le gouvernement australien ne prend pas les mesures qui s’imposent pour limiter les effets du changement climatique, ce qui cause la destruction de leurs terres et de leur culture.
Si des actions ne sont pas urgemment mises en place, de grandes parties des îles du détroit de Torrès deviendront inhabitables, et de nombreux habitant·e·s devront quitter leurs terres ancestrales. Ce serait dévastateur pour ces populations. Comme le déclare Uncle Pabai : « Nous sommes nés sur ces îles, elles sont nos mères, nos identités, ce que nous sommes. Durant des milliers d’années, nos familles de guerriers ont combattu tous ceux qui ont essayé de nous arracher nos terres ancestrales. Mais aujourd’hui, nous pourrions perdre notre combat contre le changement climatique ».
Ce que vous pouvez faire
Signez notre pétition et réclamez la protection des droits humains des communautés des Premières nations du détroit de Torrès, en réduisant rapidement les émissions de carbone, conformément à l’engagement pris au niveau mondial de limiter le réchauffement climatique à 1,5 °C et dans le respect des meilleures recherches scientifiques disponibles à l’heure actuelle.